Créée à partir de l’incroyable collection d’appareils de cinéma et de films d’un passionné local du septième art, Prosper Gnidzaz, la Cinémathèque de Martigues fête ses dix ans les samedi 11 et dimanche 12 décembre. Avec notamment un coup de projecteur sur deux films méconnus des années 1960, tournés avec un certain Jean-Paul Belmondo…qui ne sont pas sans lien avec Martigues.
La manifestation débutera samedi, à 16h30 à la Cinémathèque. Au programme: la projection du film Prosper Gnidzaz, un passionné de cinéma (Michel Lebon, 2012), la présentation des missions de la Cinémathèque, de la nouvelle base de données et de la numérisation des collections, des projections de films d’archives, la présentation de l’exposition Paul Maîtrerobert, une collection remarquable accompagnée d’un échantillon des collections de matériels publicitaires : affiches originales d’époque et photographies.
Le dimanche 12 décembre, l’anniversaire investira la salle Jean Renoir à partir de 16h, avec la présentation de la donation Paul Maîtrerobert. Les fans de « Bébel » pourront découvrir les dossiers de presse retraçant la filmographie de Belmondo.
À 17h15 : projection de Dragées au poivre de Jacques Baratier, un film de 1963 (94mn) avec Guy Bedos, Jean-Paul Belmondo, Anna Karina, Jean-Pierre Marielle, Simone Signoret et Marina Vlady. « Gérard, “jeune homme de bonne famille”, rêve de devenir acteur. Pour ce faire, il suit partout sa sœur Frédérique, entichée de cinéma-vérité. Évoluant au milieu d’une faune aussi bizarre que bigarrée, elle braque sur tout un chacun, sur tout et sur rien, sa “caméra-stylo”. Tout en suivant les diktats des modes songs & ciné alors en vigueur, elle met à mal toutes les tendances de l’époque… du yé-yé aux sciences humaines en passant par la Nouvelle Vague ».
À 19h45 : entretien avec Jean-Claude Moireau, photographe de plateau et biographe de Jeanne Moreau.
À 21h : Projection de Peau de banane de Marcel Ophuls, un film de 1963 (105mn), avec Jean-Paul Belmondo, Jeanne Moreau, Claude Brasseur, Jean-Pierre Marielle, Alain Cuny. Une des séquences du film a été tournée à Martigues. « Avec l’aide de son ex-mari, une jeune femme veut venger son père, que des associés escrocs ont ruiné. L’affaire est menée rondement grâce à l’astuce et à l’aplomb de la femme. Son ex-mari retombe amoureux d’elle ».