Marie Dhumières est journaliste à l’AFP à Paris. Au sein d’une équipe, elle travaille au comptage du nombre de féminicides en France en 2019, une démarche qu’elle a expliqué à France Inter.
Jusqu’à présent, pour évoquer les féminicides, on parlait de « victimes de violences conjugales » et on avançait le chiffre d’une victime tous les trois jours. En 2019, le terme de féminicide s’est imposé et l’on dénombre désormais le nombre de victimes, une à une, comme pour les morts de la route ou suite à des attentats . Ces changements ont été impulsés par le collectif « Féminicides par compagnon ou ex compagnon » qui a commencé ce triste décompte en 2016.
Depuis, plusieurs médias se sont emparés du sujet et ont décidé à leur tour d’enquêter et de compter les femmes victimes de féminicides. C’est le cas de l’AFP.