Difficile de mobiliser en pleine période de vacances scolaires et universitaires dans l’Académie d’Aix-Marseille : ce mardi 2 mars, seule une centaine de lycéennes, lycéens et étudiant-e-s ont manifesté à Marseille, à l’appel de l’Union nationale lycéenne, de Solidaires étudiant-e-s, de l’Unef ou de la FSE (Fédération syndicale étudiante) pour dire leur refus de la précarité et des conditions d’études qui leur sont faites. « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère : cette société là, on n’en veut pas » : le « vieux » slogan des cortèges syndicaux était de retour. Comme le passant bougon et provocateur enjoignant les jeunes manifestants « d’aller travailler ».
De pancartes en slogans « Sélection, piège à con » , « Non à Parcours Sup » ou « Le savoir n’est pas une marchandise, Non à la fac entreprise », « Partage du temps de travail, partage des richesses » : les aspirations à étudier et travailler autrement étaient pourtant claires. Heureusement, ce même jour le gouvernement annonçait que 1700 étudiants médiateurs (en médecine, pharmacie…) allaient être embauchés pour procéder à des prélèvements salivaires. Et même qu’ils seront payés pour ça!. En revanche, pour l’allocation d’autonomie, l’extension du RSA aux 18-25 ans, ou autres revendications, il faudra attendre, encore et toujours.
En ce 2 mars, la mobilisation avait des allures d’échauffement avant un nouveau rendez-vous programmé le 16 mars, date à laquelle lycéens et étudiants auront repris les cours…souvent dans des conditions inconfortables.
(Photo L.A.)
