Conséquence des mesures de confinement liées au coronavirus, la zone euro a enregistré au deuxième trimestre un plongeon historique de 12,1 % de son PIB, a annoncé vendredi 31 juillet l’Office européen de statistiques Eurostat. Il s’agit « de loin » du recul le plus important « depuis le début des séries temporelles en 1995 », souligne-t-il.
Cette estimation « préliminaire » est cependant fondée « sur des sources de données incomplètes » et fera l’objet de révisions, précise l’institut. Au cours du premier trimestre, entre janvier et mars, donc au tout début des mesures de confinement, le PIB avait diminué de 3,6 % dans la zone euro.
Bruxelles avait prévenu début juillet que les effets économiques de la pandémie de coronavirus seraient « dévastateurs » pour la zone euro. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le PIB recule de 11,9 % au deuxième trimestre.
Au niveau national, les chiffres de croissance désastreux s’accumulent ces derniers jours : − 13,8 % en France, − 12,4 % en Italie, − 14,1 % au Portugal, − 18,5 % en Espagne, − 10,1 % en Allemagne, − 10,7 % en Autriche et − 12,2 % en Belgique.