La semaine dernière, la ville débutait une importante opération de désinfection pour lutter contre la propagation du COVD-19.
Dans ce cadre, il a été décidé de s’attaquer en priorité aux abords des points de ventes alimentaires où, selon un communiqué de la ville « les Aixois font la queue » ainsi qu’aux entrées des lieux publics, des laboratoires d’analyses et structures hospitalières.
Équipés de camions et de jets directionnels, les techniciens gantés, méconnaissables sous leurs combinaisons et casques, utilisent ici une solution à base de produits fongicides, bactéricides et écologiques.
Sur les zones ciblées « les trottoirs et le mobilier urbain sont désinfectés », explique le service com d’Aix, précisant : « Rappelons que la désinfection des voies ou roulent les voitures ne sert à rien. C’est pourquoi les trottoirs sont prioritairement ciblés. Ce matin ont été désinfectés plusieurs lieux du centre-ville regroupant du public. Cette mesure d’envergure sera effectuée par roulement dans tous les quartiers de la ville ».
Soit, mais deux questions demeurent.
Pourquoi lorsque la municipalité évoque d’étendre à toute la ville, certains quartiers délaissés comme le Jas, demeurent parmi les oubliés?
Et surtout, à qui sert réellement toute cette opération médiatisée et probablement sans efficacité réelle?