Il ne suffit pas de proclamer en haut lieu la nécessité de se faire vacciner pour que l’intendance suive. La ville d’Aix-en-Provence qui avait ouvert rapidement un centre de vaccination au Gymnase du Val de l’Arc (au 25 janvier, on comptait 3400 personnes vaccinées) en fait, après d’autres collectivités, l’amère expérience. Réunie le mercredi 27 janvier sous la présidence de l’adjointe au maire Sophie Joissains, la cellule de crise à laquelle ont notamment pris part le directeur du Centre hospitalier, Nicolas Estienne, l’élu d’opposition Marc Pena, ainsi que des représentants du CCAS et de la Police nationale, a du se résoudre à suspendre les inscriptions pour la vaccination, en raison d’un manque d’approvisionnement. Les rendez-vous pour les personnes devant recevoir la première dose du vaccin seront reprogrammés, afin de donner la priorité aux personnes qui doivent recevoir la deuxième injection.