jeudi 21 novembre 2024
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Lydie Parisse

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Lydie Parisse est écrivaine, metteuse en scène, plasticienne et maîtresse de conférences à l’université de Toulouse 2. Elle vit entre Toulouse et Sète. Depuis 2009, elle a publié à l’Entretemps et aux éditions Domens cinq pièces de théâtre et un roman qui vient de paraître, L’Opposante de la presqu’île, ainsi que cinq essais aux Classiques Garnier sur la littérature et l’écriture dramatique moderne et contemporaine (dont Beckett, Lagarce, Novarina), le dernier ayant pour titre Les Voies négatives de l’écriture dans le théâtre moderne et contemporain. Sa recherche théorique et sa pratique artistique sont intimement liées. Depuis quelques années, elle s’intéresse aux chambres : un thème transversal qui s’invite dans ses textes, ses réalisations plastiques, ses spectacles. La question de la vie intérieure face à l’extrême, et d’un certain lexique tombé en désuétude pour la décrire, affecte sa recherche transdisciplinaire, qui s’intéresse notamment aux philosophies de la voie négative et à ses liens avec l’individu contemporain.

ses articles les plus récents

« Les personnages de la pensée » Retour en Novarinie

Pour Novarina, passer des coulisses à la scène revient à traverser une mort symbolique, au sein d’un théâtre qui se veut « liturgique », au sens où il propose des gestes rituels, mais jamais solennels.

Lydie ouvre sa chambre #7 – La Grande Sortie.

Dans ma chambre, le dernier jour du Grand Confinement, un escargot est apparu sur la vitre du battant gauche de la fenêtre. Vers cinq heures, quand nous sommes sortis juste après la pluie dans le paysage détrempé, tu m’as dit, le ciel est devenu fou.

Lydie ouvre sa chambre #6 – Tripalium.

C'est la fête du « tripalium », cet instrument de torture moyenâgeux à trois pals auquel nous sommes si attachés. Ce « tripalium », qui est la mesure de notre vie, qui nous fait tant souffrir alors qu’il pourrait nous transformer en creators, faire en sorte que notre liberté ne soit pas une liberté vide.

Lydie ouvre sa chambre #5 – Mur du temps.

Plus tard il faudrait expliquer qu’on ne nous avait pas enfermés pour mourir, mais pour vivre. Seulement voilà, au début on avait laissé planer...

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