Partout dans l’hexagone, les inégalités territoriales d’accès aux soins ne cessent de se creuser. En 2022, l’annonce de la fermeture de la maternité de Ganges gérée par une clinique privée qui voyait naître près de 250 bébés par an est à l’origine d’une mobilisation citoyenne.
Durant plusieurs mois des milliers de personnes se sont rassemblées pour la défense de la maternité fédérant les populations et les élu.e.s locaux.ales autour du droit à disposer d’un service public.
Où en sommes nous deux ans plus tard ?
Suite à la fermeture de leur maternité de proximité les femmes enceintes sont mises en difficulté. A l’heure où l’on célèbre l’entrée du droit à l’avortement dans la Constitution, la réalité dans le monde rural est tout autre. A Ganges les IVG médicamenteuses ne sont plus assurées. A plus d’une heure de route cela peut peser sur la décision des femmes.
Dans les studios de Radio Escapades nous évoquons les conséquences vécues de la disparition de ce service public essentiel et les actions menées pour que la situation s’améliore.
Avec la photographe Lagachette, qui vient de présenter l‘exposition de photographie Enceinte dans les locaux de l’association « De l’autre coté ».
Bruno Canard membre du collectif pour le maintien de la maternité à Ganges.
Josepha Fockeu, une jeune maman venue témoigner de son expérience liée à la fermeture de la maternité ou comment accoucher dans sa voiture…
Une coproduction altermidi Radio Escapades
Photo altermidi. Josepha et Mao en studio
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