Bonnes nouvelles : plus de confinement depuis le 15 décembre mais un couvre-feu qui pourrait être levé au moment des fêtes si le taux de contamination descend suffisamment, et dans le cas contraire, un couvre-feu à partir de 17h et une attestation de déplacement pour le réveillon du jour de l’an.
Voilà qui semble annoncer des fêtes de Noël presque comme d’habitude. À un détail près, c’est que le Premier ministre ici a décidé de regarder ce qui se faisait autour avant de décider, et comme nos voisins européens ont fixé des limites au nombre de personnes qui peuvent assister ensemble à un repas de Noël (entre 6 et 10 personnes), il ne serait pas impossible qu’il propose que les repas de Noël en France se fassent avec un maximum de 6 adultes, le nombre d’enfants ne serait pas limité. Mais à condition de réduire autant que possible ses interactions sociales 10 jours avant, une sorte d’auto confinement, et que les convives de Noël et du jour de l’an soient les mêmes.
Cela fait beaucoup de contraintes, et la magie de Noël en prend un coup. Mais faisons comme le père Noël, contre mauvaise fortune bon cœur, et rappelons-nous qu’un éditorialiste réactionnaire avait proposé que Noël soit décalé… au 25 mars. Par chance, les saillies pro- gouvernementales de Christophe Barbier ne lui donnent pas pour autant l’ascendant sur les décisions de ce dernier.
Nous allons donc pouvoir attendre ensemble — en respectant les gestes barrières et en restant en nombre validé par l’État — le père Noël, qui pourrait donc se passer d’attestation, à condition qu’il fasse valoir son état. Et encore, on ne sait jamais par les temps qui courent, un flic zélé pourrait vouloir que cet individu barbu et vêtu de rouge s’acquitte d’une forte amende pour non respect du couvre feu.
Le problème pour le père Noël, c’est bien cette incertitude. Les enfants des familles habituellement rassemblées dans un lieu unique, pourraient se retrouver dispersés dans leurs foyers, imposant ainsi une tournée plus longue et plus décousue. Pour le coup, il n’est donc pas impossible que certains cadeaux arrivent en mars. Et que le père Noël s’épuise.
Une solution ? On pourrait demander une aide pour le vieux, un assistant en quelque sorte. Et pourquoi pas celui qui est aussi populaire que le père Noël, qui lui ressemble un peu, et qui comme ce dernier a des gens qui croient en lui et d’autres qui doutent ? En nommant Didier Raoult assistant du Père Noël, on peut sauver Noël.
Christophe Coffinier