Il fait chaud, très chaud, en attendant la fin du monde pensez à boire et à vous hydrater. Çà, vous le savez déjà… Dernière consigne de survie, à ne pas négliger durant cet épisode de canicule, se plonger dans le noir absolu en se rendant au 22e Festival International du Roman noir de Frontignan (FIRN). Du 28 au 30 juin, quarante auteurs de roman noir venus des quatre coins de la planète vous y attendent pour évoquer cette question qui nous taraude : l’Addiction...
Dans un monde à feu et à sang, on oublie facilement les humains pour une poignée de pognon. Voilà pourquoi faire confiance à des auteurs de roman noir qui n’ont pas la mémoire courte et réfléchissent un brin à ce qui se passe peut faire avancer les choses…
Le FIRN s’est donné pour mission d’apporter un regard neuf sur la littérature noire contemporaine. Il compte parmi les premiers festivals à avoir donner ses lettres de noblesse à un genre qui n’a rien de mineur puisqu’il a, et continue d’enrichir considérablement la littérature.
Les spécificités de ce festival consistent en une thématique forte autour de laquelle sont invités des auteurs venus d’horizons différents. Le thème de cette édition, l’Addiction, permettra aux mordus de littérature noire, accros aux polars et autres junkies du genre, d’assouvir sans modération leurs penchants irrépressibles par le débat, la lecture, la bande dessinée, le cinéma, les expositions, les expressions numériques…
Situé dans un environnement populaire, au centre-ville et au coeur de la vie, le festival est aussi l’occasion de faire le plein de lectures pour l’été. On peut se faire dédicacer les ouvrages et échanger avec les auteurs qui apprécient le contact direct qui s’opère avec le public dans une approche sensible, décomplexée et décomplexante.
JMDH
Invité d’honneur Kent Anderson
Kent Anderson, né en 1945, ancien des forces spéciales au Vietnam, a été policier à Portland et à Oakland. Diplômé en création littéraire, il a enseigné la littérature dans l’Idaho et vit aujourd’hui au Nouveau-Mexique.
En 1987, il publie son premier roman, Sympathy for the devil, en référence à la chanson éponyme des Rolling Stones. Puis, en 1996, il fait paraître Chiens de la nuit (Night Dogs), salué par James Crumley comme « un livre capital » parce qu’il « nous rappelle des choses importantes, une époque que trop de personnes préfèrent oublier, la perte de confiance et de raison d’être après la guerre ; et […] également que ces gens qui vivent dans les terrains vagues de la société nous ressemblent terriblement avec leurs espoirs et leurs rêves, leurs courages et leurs déceptions ».
Un soleil sans espoir, Calmann-Lévy 2018, superbe conclusion de cette trilogie urbaine, décrit une Amérique tout aussi divisée que l’est l’âme de ce grand écrivain.
Une liste d’invités qui met le muscat à la bouche
Tove ALSTERDAL # Suède // Ingrid ASTIER # France // Lilian BATHELOT # France // Léonie BISCHOFF # Suisse // Franck BOUYSSE # France // Thomas CANTALOUBE #France // Hélène COUTURIER # France // Victor DEL ARBOL # Espagne // DELACORTA # Suisse // Pascale DIETRICH # France // Michel DOUARD # France // Serguei DOUNOVETZ # France // RJ ELLORY # GB // Simon HANSELMANN # Australie // Jake HINKSON # USA // Sándor JÁSZBERÉNYI # Hongrie // Sergey KUZNETSOV # Russie // Hervé LE CORRE # France // Étienne LÉCROART # France // MARTI # Espagne // Olivier MARTINELLI # France // Jean-Yves MARTINEZ # France // Patrick MOSCONI # France // NAZARIO # Espagne // Delphine PANIQUE # France // Frédéric PAULIN # France // Michel PINÇON Et Monique PINÇON-CHARLOT # France // Boris QUERCIA # Chili // Michel QUINT # France // Gilles ROCHIER # France // Anne SIMON # France // Caroline SURY # France // Jean-Christophe TIXIER # France // Valerio VARESI # Italie // Marc VILLARD # France // Elisa VIX # France // Aurélie WILLIAM LEVAUX # Belgique // Tim WILLOCKS # GB