Par Laurent Mauduit
Le bilan 2016 des aides publiques à la presse prolonge le scandale des années antérieures : les milliardaires les plus riches sont les plus subventionnés. Mais ce sont eux aussi qui se partagent une bonne part des aides privées apportées par Google, Facebook ou la fondation Gates.
Le bilan des aides publiques à la presse pour 2016 vient d’être rendu public par le ministère de la culture et de la communication et il confirme le constat pour le moins choquant des années antérieures : ce sont les oligarques les plus riches, ceux qui ont fait main basse sur les plus grands titres de la presse quotidienne nationale, qui se partagent la plus grosse part des aides directes de l’État. Mais ce scandale se double désormais d’un autre : ces mêmes milliardaires, parmi lesquels figurent Bernard Arnault, Serge Dassault, Xavier Niel ou encore Patrick Drahi, sont aussi ceux qui raflent une bonne part des aides privées qu’offrent, pour des raisons loin d’être désintéressées, les grands oligopoles du secteur, comme Google, Facebook ou la fondation du multimilliardaire Bill Gates.
Source Médiapart 13/02/2018