« La Beauté du geste » : quelle relation entre le théâtre et l’État ?
Les termes “beauté” et “geste” eux-mêmes prolongent une interrogation artistique qui traverse la nuit des temps. On pourra y voir ici la beauté de ne pas se rassurer en continuant à faire du théâtre inconsistant et à le livrer au hasard de la vie, ou à le façonner conformément aux attentes d’un public. La beauté d’une pièce dont le travail débute dans un pays en état d’urgence, la France de 2015. Mais quelle beauté ? Celle de « cette conscience qui fait de nous des lâches », fait dire Shakespeare par la bouche d’Hamlet. Celle d’une conscience de la nécessité, « d’un réexamen du rapport entre le théâtre et l’État dans un siècle détraqué », indiquent Olivier Saccomano et Nathalie Garraud. Un geste, quel geste dans ce grand sommeil ? Le coup de matraque d’un gardien de la paix, le retournement d’un enfant dans son lit qui perturbe la constante apparence des choses…
À propos de «La beauté du geste»
La Beauté du geste. Création au Théâtre des 13 vents. Les termes beauté et geste eux-mêmes prolongent une interrogation artistique qui traverse la nuit des temps. On pourra y voir ici la beauté de ne pas se rassurer en continuant à faire du théâtre inconsistant et à le livrer au hasard de la vie. Un geste, quel geste dans ce grand sommeil ? Le coup de matraque d'un gardien de la paix, le retournement d'un enfant dans son lit qui perturbe la constante apparente des choses...