Mercredi 20 juillet, une dizaine de journalistes se sont vu refuser leur accréditation pour suivre la visite d’Emmanuel Macron en Gironde, département en proie à de gigantesques incendies de forêts. Le chef de l’État venait rencontrer pompiers, élus et habitants locaux, mais la préfecture avait visiblement trié sur le volet les journalistes autorisés à en rendre compte.
Si TF1, l’AFP, France Bleu (Radio France) et Sud-Ouest ont pu assister à la visite présidentielle et entendre les déclarations du locataire de l’Élysée, d’autres médias locaux ont été refoulés. Deux propositions ont été faites à ces journalistes : quitter les lieux ou « entrer en confinement dans un local, jusqu’à 19h30 (avec) interdiction pour eux de sortir, y compris pour se rendre aux toilettes », raconte la rédaction du journal Le Républicain Sud-Gironde / actu.fr
Si Le Républicain a souhaité dénoncer cette situation, c’est qu’une dizaine de journalistes aurait subi le même sort. Présents sur le terrain depuis le 12 juillet pour informer de l’avancée et de la lutte contre les incendies en Gironde, les médias locaux méritent un autre sort que ce parcage et cette exclusion. D’autant que leur suivi du dossier leur permet de soulever des questions pertinentes.