Plus d’un millier de chefs de service des hôpitaux publics abandonnent leurs responsabilités administratives, ce mardi 14 janvier. Cette vague de démissions intervient après des mois de contestation, dont les premières étincelles ont jailli en mars 2018 dans les services d’urgences. Un mode d’action inédit.
Jusqu’où les médecins de l’hôpital public sont-ils prêts à aller pour attirer l’attention de l’exécutif sur leurs difficultés ? Il y a quasiment un mois jour pour jour, plusieurs centaines d’entre eux, réunis sous la bannière du collectif Inter-Hôpitaux (CIH), criaient « leur désespoir » et se disaient « prêts à la démission ». « L’hôpital public se meurt, faute de moyens à même d’assurer la qualité des soins et de garantir la sécurité des patients », alertaient-ils dans Le Journal du dimanche.
Une menace qui sera bel et bien mise à exécution, à compter de ce mardi.
Voir aussi : Bouches du Rhône. Lente agonie d’une belle baronnie,Vaucluse : L’hôpital de se fout de la charité pas de la solidarité , Lettre à Emmanuel Macron: Pour un « Plan d’urgence pour sauver l’hôpital public »,