vendredi 22 novembre 2024
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Tunisie

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Le résultat des élections ouvre un nouveau casse tête en Tunisie.

Les deux partis rivaux revendiquent la première place :

les islamistes d’Ennahda et Qalb Tounes, le parti de l’homme d’affaires Nabil Karoui, emprisonné pour blanchiment d’argent et évasion fiscale, à la veille de la campagne électorale.

Depuis la révolution de 2011, la coalition majoritaire à l’Assemblée des représentants du peuple accède au gouvernement.

Ce dernier dispose de plus de pouvoirs que le président, cantonné aux relations diplomatiques. Mais le Parlement qui se dessine sera très morcelé et la majorité quasi impossible à trouver. La Constitution tunisienne prévoit quatre mois au maximum pour former une majorité. Passé ce délai, si aucun consensus n’est trouvé, le chef de l’État peut dissoudre le Parlement et appeler à des élections anticipées. Le peuple tunisien sera-t-il appelé à voter de nouveau dans six mois, à défaut de majorité soutenant une coalition improbable.