Certes, Rachida est mise en examen depuis 2021 pour « corruption » et « trafic d’influence » ; elle a évoqué : « l’échec patent de Macron et de son gouvernement, de leur absence d’idéologie, de convictions. La République en Marche c’est quoi ? Un parti de traîtres de gauche et de traîtres de droite, qui n’est rien sans Emmanuel Macron ».
Mais en même temps, comme pour les nominations de Pap Ndiaye, son arrivée au sein du gouvernement a notamment pour but de faire oublier qu’à ses côtés, ce sont les mêmes poids lourds* qui restent en place.
C’est pas mal aussi pour la photo car rappelons nous, l’égalité entre les femmes et les hommes a été annoncée en 2022, comme en 2017, « grande cause du quinquennat ». Le Premier ministre a d’ailleurs procédé à la nomination de sept femmes et de sept hommes pour composer le gouvernement. Après le départ d’Elisabeth, il fallait quand même redevenir sérieux en réservant la fonction de chef du gouvernement et les cinq postes régaliens à des hommes.
* Les poids lourds : Bruno Le Maire (Économie), Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture), Sébastien Lecornu (Armées), Éric Dupond-Moretti (Justice) ou encore Christophe Béchu (Transition écologique).