La CRDS, une contribution de 0,5% sur tous les revenus, devait s’éteindre en 2024. Elle sera prolongée jusqu’en 2033. C’est la première facture fiscale de la crise du coronavirus.
C’est une première hausse d’impôt, ou plutôt une non-baisse d’impôt : en tous cas c’est la première conséquence fiscale de la crise sanitaire devenue économique, commente le chroniqueur économique de France Inter, Dominique Seux. Il s’agit de la CRDS, la contribution au remboursement de la dette sociale, qui est prélevée au taux de 0,5% sur tous les revenus : les revenus salariaux, du capital, les retraites, les allocations familiales, etc.
Cet impôt, qui rapporte beaucoup d’argent pour financer les dettes passées de la sécurité sociale, a été créé il y a bien longtemps, en 1996. Il devait s’arrêter en 2009. Puis en 2014. Puis en 2024. Eh bien voilà, le gouvernement a pris la décision de le prolonger jusqu’au 31 décembre… 2033. Un impôt devait disparaître, il est prolongé.