Dans une conférence de presse tenue à l’Hôtel de ville, Michèle Rubirola a annoncé ce mardi 15 décembre sa démission du mandat de maire de Marseille, pour raisons de santé. Michèle Rubirola a subi une opération chirurgicale en septembre, « ce qui l’empêche d’être à 100 % alors qu’à Marseille, il faut être à 300% ». Médecin de profession et connue pour être une femme de terrain, Michèle Rubirola considère qu’ « en médecine, il y a les spécialistes du quotidien et les urgentistes et je fais partie de la première catégorie. Là nous avons besoin d’un urgentiste ». Elle restera membre de l’équipe municipale. « Ce n’est plus à moi de mener le collectif » a-t-elle déclaré. Ne croyant pas aux « femmes et aux hommes providentiels en politique », Michèle Rubirola s’est définie comme « une citoyenne de Marseille » qui n’ a « pas été élue pour occuper un bureau ». Elle souhaite passer la main à son premier adjoint PS, Benoît Payan, qui n’avait pourtant pas fait consensus en tant que tête de liste possible lors de la période d’avant élections.
Si l’on ne sait pas encore ce que l’avenir réserve aux citoyens et citoyennes de Marseille, ni comment le « Printemps marseillais » va faire face à l’événement, les commentaires de certains médias n’ont pas tardé à enfiler les clichés sur cette ville…comme d’autres enfilent les perles. Et comme à chaque soubresaut politique connu par cette cité qui, il est vrai, n’en est pas avare.