samedi 23 novembre 2024
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Maroc. #Masaktach : Je ne me tairai pas !

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Maroc. #Masaktach : Je ne me tairai pas !

Créé au Maroc en 2018 dans la vague salvatrice #Me too, #Masaktach lance depuis le 10 février 2020 un appel à témoignages des femmes qui ne souhaitent pas dénoncer publiquement leurs agresseurs.

Selon les statistiques officielles, 54,4% des femmes ont déjà été victimes de violences au Maroc.

Un chiffre qui reste néanmoins en dessous de la réalité lorsque l’on sait la pénible et douloureuse démarche à effectuer avec seulement 6,6 % d’entre elles qui ont porté plainte.

Comme le rappelle la fondatrice de #Masaktach, Laila Slassi : «  Plus de 90 % des personnes qui ont subi des actes de violence ne portent pas plainte contre leurs agresseurs, selon une enquête officielle 2019 citée par l’AFP ».

Libérateur, le mouvement #Masaktach (en arabe : Je ne me tairai pas! ) est né en août 2018 avec « l’affaire Khadija ». Séquestrée, violée et tatouée de force pendant deux mois par une dizaine d’hommes à Oulad Ayah, la mineure âgée de 17 ans avait porté plainte.

Un drame qui bouleverse encore le Maroc, après le lancement instantané d’une pétition qui avait recueilli +13 000 signatures en 3 semaines, alors. Les coupables âgés de 19 à 29 ans, sont jugés pour « traite d’être humain, viol, constitution de bande organisée, enlèvement et séquestration », dans un procès qui continue.

« Dénoncez ces prédateurs qui agissent impunément, confortés par votre silence. Vous n’êtes pas seules », est donc l’invitation et le fer de lance de cette campagne #Masaktach qui réclame que justice soit faite pour les femmes au Maroc.

Quelques jours après une nouvelle plainte pour viol, cette fois-ci d’une journaliste franco-polonaise par un ancien militant du mouvement du 20 février.

Quelques jours avant une nouvelle célébration de la journée du 8 mars.

Liens:

m.me/Masaktach1

https://www.facebook.com/pg/Masaktach1/about/?ref=page_internal