À deux jours de la fin du « Grenelle des violences conjugales » initié par le gouvernement, 49 000 personnes, selon les estimations – du cabinet Occurrence mandaté par un collectif de médias – ont défilé samedi à Paris contre les violences sexistes et sexuelles et les féminicides. Si des mesures politiques sont attendues, les manifestantes interrogées ont aussi souligné l’importance de l’éducation des jeunes générations pour mettre fin « à ce fléau ». A l’appel du collectif féministe #NousToutes. Le violet, couleur traditionnelle des féministes, a été de rigueur dans le cortège et les pancartes ont affiché des slogans variés : « Féminicide, à qui le tour », « Ras le viol », « Patriarcat ? La cup est pleine »…
Depuis le début de l’année, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte de l’AFP. Le collectif « Féminicides par compagnons ou ex » dénombre, quant à lui, 137 féminicides.