Jour 2 pour la Suède. Le pays scandinave a pris, dimanche 1er janvier, la présidence de l’Union européenne pour six mois. Le pays, qui souhaite relancer des négociations d’accords de commerce international avec plusieurs pays et régions, pourrait se heurter au couple franco-allemand qui semble reprendre des couleurs et veut durcir le ton face aux États-Unis et leur Inflation Reduction Act (IRA) 1.
Les priorités affichées par Stockholm visent à maintenir l’unité des Vingt-Sept sur l’Ukraine face à l’agression russe, le climat, et la défense des « valeurs fondamentales », en réponse notamment aux mesures controversées prises par la Hongrie et la Pologne. La Suède, qui ne fait pas partie de la zone euro, « garde un rapport assez distant avec l’Europe », souligne auprès de l’AFP Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors.
La Suède se veut consensuelle dans ses objectifs, l’exécutif est toutefois limité dans ses mouvements par une extrême droite dont il a besoin pour gouverner.
