Le Festival International du Photojournalisme a débuté samedi à Perpignan. Au programme : expositions, projections et débats pour comprendre le monde dans son entièreté. Bouleversement climatique ou intimité de l’humain, guerre en Ukraine, mais aussi en Syrie, au Yémen, au Soudan : le Festival International Visa Pour l’Image est là pour « montrer l’actualité du monde », au-delà du thème dominant du moment. Parmi ceux-ci le conflit en Ukraine focalise l’attention : vingt journalistes ont été tués en Ukraine depuis le début de l’année 2014, mais comme le rappelle le directeur du festival Jean-Francois Leroy : « Il n’y a pas qu’en Ukraine que les journalistes paient le prix du sang : loin des projecteurs de l’actualité, ils sont une dizaine à avoir été froidement assassinés au Mexique depuis le 1er janvier dernier. Et n’oublions pas Shireen Abu Akleh, morte d’une balle dans la tête… »
« Par leur courage physique, par leur soif de vérité et la recherche permanente des faits et des preuves, les photojournalistes méritent notre reconnaissance. Ces soldats de la paix méritent aussi notre soutien actif, tant l’exercice de leur profession est de plus en plus difficile et précaire », souligne l’ex-ministre de la culture qui préside l’association Visa pour l’image, Renaud Donnedieu de Vabres. Jusqu’au 11 septembre, la 34e édition de cet événement majeur du photojournalisme propose expositions, projections et débats mettant en valeur et expliquant le travail des photographes de presse.