Google s’engage à négocier individuellement avec les 300 titres de presse français.
En France, le bras de fer entre Google et les agences et éditeurs de presse a débouché sur un accord-cadre ouvrant la voie à la rémunération de la presse hexagonale par le moteur de recherche américain au titre des « droits voisins ».
En constituant une revue de presse, Google crée de la valeur mais échappe aux règles du code de la propriété intellectuelle. En réaction au pillage des contenus, les agences et éditeurs ont demandé une rémunération dès lors que leurs contenus éditoriaux sont réutilisés par Google dans le cadre des services que le moteur de recherche propose.
Google est rémunéré à chaque passage grâce à la publicité, là où le lecteur ne paye pas. Mais celui qui a fourni l’article, et donc la matière grise – que ce soit l’auteur, le journaliste ou le rédacteur –, ne gagne rien.
