François Bayrou a dévoilé mardi 25 juillet les principales orientations du budget 2026. Le but : ramener le déficit à 4,6 % du PIB l’an prochain contre 5,8% en 2024.
L’ensemble des économies est porté à 43,8 milliards d’euro. Emmanuel Macron, qui appelle au réarmement général de la France, demande que le budget de la Défense atteigne 64 milliards d’euros dès 2027, au lieu de 2030.
Principales mesures annoncées
Le gouvernement vise une diminution des charges de l’État et compte supprimer 3 000 postes dans la fonction publique et deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 mai. Côté santé, la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments passera de 50 à 100 euros et une révision du statut des affections longue durée est prévue avec un déremboursement des médicaments « sans lien » avec la maladie et la « sortie du statut »dans certains cas.
Année blanche pour les prestations sociales dont les pensions de retraite
Les pensions de retraite seront gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l’inflation de ainsi que l’ensemble des prestations sociales telles que le minimum vieillesse, les indemnités chômage, le revenu de solidarité active, l’allocation adulte handicapé, la prime d’activité, les aides au logement… L’exemption fiscale pour frais professionnels sera supprimée et les barèmes de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée (CSG) seront maintenus à leur niveau de 2025.
Le Premier ministre souhaite aussi revoir les niches fiscales et sociales. De nouveaux textes d’ajustement dans les secteurs qui en auront besoin seront publiés par voie d’ordonnance dans le courant de l’année.
Vers une aggravation des inégalités
Alors qu’une étude de l’Insee annonce une augmentation de la pauvreté et un creusement des écarts de niveau de vie inédit en 2023, 9,8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté monétaire, la taxe Zucman, qui consiste à prélever 2 % par an du patrimoine des « ultrariches », n’a pas été évoquée.
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