La taxe prélevée sur les concessionnaires d’autoroutes ne devait rien coûter aux usagers, selon le ministère des Finances. Mais les sociétés autoroutières sont décidées à la répercuter intégralement sur les usagers.
Bruno Le Maire, s’y était engagé. La taxe prélevée auprès des concessionnaires d’autoroutes pour financer un peu de la transition écologique n’allait rien coûter aux usagères et usagers. Mais, comme si souvent quand Bercy entre en discussion avec des intérêts privés, le ministre des Finances semble parti pour essuyer à nouveau une sérieuse déconvenue. Les sociétés autoroutières sont décidées à la répercuter intégralement sur les péages. Elles ont une arme fatale : les contrats signés en 2015 par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne.
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