La France est donc « en guerre » contre le Coronavirus, et avec elle d’autres pays de l’Union européenne, comme le sont des pays sur la plupart des continents désormais. Les personnes à la rue et en hébergements précaires (campements, bidonvilles, hôtel social, etc…) – seules, isolées, et dont la santé est souvent fragile – font figure de grandes oubliés. Tout d’abord parce qu’elles n’ont pas nécessairement conscience du danger de la maladie, par manque d’accès à l’information, loin des spots télévisés et des réseaux sociaux. Aussi, et surtout, parce qu’elles n’ont pas un accès direct à l’eau, à l’hygiène et à des sanitaires.
Au regard de l’urgence, Action contre la Faim rejoint l’effort collectif dans la lutte contre la maladie à travers sa mission récemment ouverte en France. Face à l’augmentation des besoins en France, les équipes d’Action contre la Faim travaillent depuis la fin d’année 2019, dans une dynamique d’appui et de complémentarité avec les associations et collectifs citoyens.
Chaque année dans le monde, Action contre la Faim sensibilise plus de 8,9 millions de personnes aux bonnes pratiques d’hygiène pour lutter contre les maladies. A l’heure où nous suivons d’heure en heure le décompte des victimes du covid-19 en France, il importe aussi de garder à l’esprit que chaque jour, 25 000 personnes meurent de faim dans le monde. Le président et le directeur général d’Action Contre la Faim plaident pour que les mobilisations nationales des pays riches ne se fassent pas au détriment des pays pauvres et des réfugiés, particulièrement vulnérables.
Voir aussi : Solidarité,