Brigitte Challande
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Brigitte Challande est au départ infirmière de secteur psychiatrique, puis psychologue clinicienne et enfin administratrice culturelle, mais surtout activiste ; tout un parcours professionnel où elle n’a cessé de s’insérer dans les fissures et les failles de l’institution pour la malmener et tenter de la transformer. Longtemps à l’hôpital de la Colombière où elle a créé l’association « Les Murs d’ Aurelle» lieu de pratiques artistiques où plus de 200 artistes sont intervenus pendant plus de 20 ans. Puis dans des missions politiques en Cisjordanie et à Gaza en Palestine. Parallèlement elle a mis en acte sa réflexion dans des pratiques et l’écriture d’ouvrages collectifs. Plusieurs Actes de colloque questionnant l’art et la folie ( Art à bord / Personne Autre/ Autre Abord / Personne d’Art et les Rencontres de l’Expérience Sensible aux éditions du Champ Social) « Gens de Gaza » aux éditions Riveneuve. Sa rencontre avec la presse indépendante lui a permis d’écrire pour le Poing et maintenant pour Altermidi.
ses articles les plus récents
Accord à Gaza, peut-on parler de victoire ?
Les camions délabrés avancent lentement sur des routes éventrées, transportant des familles entières avec ce qu’il leur reste de biens, et quelques vieilles photos rescapées des décombres. À la tête de chaque convoi, un enfant brandit le drapeau palestinien, comme pour dire :
« Nous sommes revenus…
Parler ou écrire, une des formes de la résistance !
Et tandis que le sang continue de couler, la voix des victimes et des déplacés résonne plus fort que tout discours politique : c’est la voix d’un peuple qui aspire à la fin d’une guerre dévastatrice, d’un peuple qui souhaite simplement retourner chez lui...
Reconnaître L’État de Palestine mais quid du peuple qui l’habite ?
J’ai été profondément marqué par la phrase du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez : « Si la reconnaissance de l’État palestinien est urgente, ce qui est encore plus urgent, c’est qu’il y ait un peuple palestinien qui l’habite. » C’est une phrase d’une grande force, car elle réorganise les priorités entre la légitimité de la carte et celle de l’être humain.
Les États-Unis partenaires de la guerre génocidaire à Gaza
"Les États-Unis ne se contentent pas d’envoyer des armes, ils supervisent leur utilisation et garantissent la continuité de la guerre avec la plus grande puissance destructrice possible." Abu Amir propose une réflexion qui est une nécessité pour penser et comprendre les tenants et les aboutissants des massacres continus qui ont lieu dans la bande de Gaza depuis presque 2 ans.


