Trois jours avant l’été, notre ami Thierry Arcaix s’en est allé hier à Montpellier.
Natif du quartier Figuerolles, d’abord instituteur puis docteur en sociologie, Thierry était passionné par l’histoire locale, notamment son quartier, Figuerolles dont il a retracé la riche histoire. Spécialiste du patrimoine pour le journal La Marseillaise et toujours créatif dans le domaine de l’imaginaire : polars, littérature enfantine avec un œil sur l’évolution culturelle au travers de ses écrits dans le quotidien Midi Libre en tant que correspondant du secteur de Claret, Thierry était aussi un contributeur régulier d’altermidi.
Lors de nos réunions éditoriales, Thierry défendait ses idées avec insistance. Sa pratique partait d’observations, de questionnements, de recherches de données factuelles qu’il allait ensuite confronter au terrain. Il a recueilli de nombreux et exceptionnels témoignages oraux dans une démarche qui alliait le travail de sociologue et de journaliste. En fait, Thierry cherchait tout simplement à comprendre et à expliquer ce qui rend une société vivante.
Il avait le goût de faire des propositions inclusives, comme l’évènement littéraire, artistique et populaire : Le Salon des livres et des Arts, qu’il a impulsé à Claret et dans le quartier Figuerolles. Mes réflexions et mes analyses sont toujours à votre disposition, disait-il. Elles le demeurent, aujourd’hui, et nous espérons qu’elles vont continuer à nous accompagner.
« L’oiseau chantait sur une branche en feuilles et en fleurs. Le vent faisait bouger les feuilles et répandait le parfum des fleurs. Et l’Ami demanda à l’oiseau le sens du mouvement des feuilles et de l’arôme des fleurs. Celui-ci répondit que les feuilles, en leurs mouvements signifiaient obéissance, et le parfum patience dans leur malheurs. »
(Raymond Lulle)
Toute l’équipe d’altermidi présente ses sincères condoléances à sa femme et à ses enfants.
Un recueillement aura lieu dans une intimité familiale et amicale vendredi 20 juin 2025, à 15h30, au funérarium de Grammont.
Thierry Arcaix Crédit Photo Jean-Michel Mart