Dès le 1er février, des mesures affectant les finances personnelles de la majorité des français entre en vigueur. Cela touchera particulièrement l’Occitanie, où 17,1 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, ce qui place la région au 3ème rang des régions hexagonales les plus pauvres.
Ainsi les taux de plusieurs livrets d’épargne baissent, c’est le cas du Livret A et du LEP. Mais les mauvaises nouvelles ne concernent pas tout le monde, la France a de nouveau versé un niveau record de dividendes aux actionnaires. Les versements ont atteint un niveau historique, en hausse de 6,8% au dernier trimestre 2024.
Pour la première fois depuis début 2020, le taux du Livret A diminue en effet, passant de 3 % à 2,4 %, en application de la formule de calcul de la rémunération de ce produit non fiscalisé. Le même taux s’applique pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) fléchit aussi, pour la quatrième fois consécutive depuis la mi-2023, de 4 % à 3,5 %. Pour ce livret accessible sous condition de revenus, détenu par près de douze millions de personnes, le gouvernement, sur recommandation de la Banque de France, a choisi de faire un geste, en accordant une rémunération supérieure à celle que dictait la formule de calcul (2,9 %). Ces taux doivent maintenant être revus le 1er août.
On doit s’attendre aussi à ce que les prix des péages augmentent sur bon nombre de tronçons d’autoroutes. Mais qu’on se rassure, la France devient championne d’Europe des dividendes au deuxième trimestre 2024. Les entreprises, en France ont de nouveau versé un niveau record de dividendes à leurs actionnaires au cours du deuxième trimestre 2024, notamment dans le secteur des banques, qui ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt.
« l’Europe domine le deuxième trimestre et a enregistré des versements » à un niveau historique, en hausse de 7,7% par rapport à l’année précédente, « avec des montants record en France, en Italie, en Suisse et en Espagne », souligne un rapport.
Les sommes reversées aux actionnaires des entreprises européennes ont atteint 204,6 milliards de dollars, du jamais vu sur un trimestre pour le Vieux continent. Les entreprises françaises et allemandes ont contribué à elles deux à environ la moitié du total de la région. La France affiche un montant inédit de dividendes reversées de 58,6 milliards de dollars (54,3 milliards d’euros), en hausse de 6,8% au deuxième trimestre, ce qui la place une fois encore en tête des contributeurs européens
Avec AFP