Vingt départements, situés dans le Nord du pays, en Ile de France et dans l’Est mais aussi le Rhône, la Drôme et trois départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpes-Maritimes, Var et Bouches-du-Rhône) sont désormais sous surveillance rapprochée à la demande du Premier ministre, Jean Castex. Il faut donc s’attendre à voir des contrôles policiers plus fréquents pour les personnes qui seraient dehors après 18h. Les départements concernés par ces mesures sont ceux où le taux d’incidence (nombre de personnes contaminées pour 100 000 habitants) est élevé, la circulation des variants jugée importante et la pression sur les services hospitaliers « proche du seuil critique ». Fidèle à sa politique qui consiste à maintenir la pression sur les populations « quoi qu’il en coûte » (au cas où elles auraient oublié la gravité du problème), le gouvernement fait toujours planer la menace de confinements locaux qui seraient mis en place dès le 6 mars pour ces départements. Pour faire bonne mesure, le pouvoir demande tout de même aux préfets de veiller à « l’optimisation de la campagne vaccinale », au déploiement des tests salivaires dans les établissements d’enseignement et au « respect des directives relatives au télétravail ».
Quant aux départements qui ne sont sur cette liste, ils ne respireront pas forcément mieux pour autant. En Haute-Garonne, les quais de la Garonne, très prisés par les Toulousain-e-s (on comprend aisément pourquoi) seront fermés au public ce dimanche 28 février et le week-end prochain, pour éviter les rassemblements.