« Les jeux sont faits pour les top jobs européens », titre Le Point. « Les six négociateurs des trois familles politiques de la majorité, PPE [conservateurs], S&D [sociaux-démocrates] et Renew [libéraux], sont tombés d’accord, mardi 25 juin au matin, à la suite d’une visio-conférence », fait savoir l’hebdomadaire.
Ainsi, « l’Allemande Ursula von der Leyen (conservatrice) serait reconduite à la tête de la Commission ; le Portugais António Costa (ex-Premier ministre socialiste) prendrait la tête du Conseil [européen] ; et l’Estonienne Kaja Kallas (Première ministre libérale) celle des Affaires extérieures » [Courrier international].
Désormais, ces trois noms pour les postes clés de l’UE seront « soumis à l’ensemble des 27 chefs d’État et de gouvernement lors d’un sommet », ces jeudi 27 et vendredi 28 juin à Bruxelles, indique Le Monde. Ils devront recueillir l’aval des dirigeants « à la majorité qualifiée », à savoir l’avis positif d’au moins quinze pays, représentant 65 % de la population européenne, précise le journal du soir. « Si elle est effectivement adoubée par les dirigeants, Ursula von der Leyen devra ensuite recueillir l’approbation d’une majorité absolue de 361 eurodéputés », ajoute Courrier international. Kaja Kallas, qui ferait partie de la future Commission européenne si sa nomination était confirmée, devrait elle aussi recevoir l’approbation des eurodéputés pour prendre ses fonctions.
Voir aussi : Répartition des principaux postes à responsabilité de l’UE.