Fin juillet, les conseillers de l’Élysée, évoquant la rentrée, insistaient sur la volonté d’Emmanuel Macron « d’investir assez fort sur le couple franco-allemand ». Début septembre, c’est une tout autre priorité qui va occuper le président de la République : trouver une solution à la crise politique générée par la volonté de son Premier ministre, François Bayrou, de demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Il va devoir agir rapidement dans un contexte de mouvements sociaux qui peuvent déraper à tout moment.

Et dans un contexte politique qui n’est pas à son avantage : sa cote de confiance atteint en effet son niveau le plus bas depuis 2017 : seulement 15 % des Français^.e^.s lui font confiance, un plancher plus bas qu’au moment de la crise des Gilets jaunes ! À côté, François Bayrou est dans la même situation : 14 % seulement des Français^.e^.s lui font confiance, son niveau le plus bas depuis son arrivée à Matignon avec 82 % d’entre eux qui ne lui font pas…