Mesure inédite au royaume chérifien qui vient de fermer vendredi 20 mars, ses lieux de culte dans tout le pays. La prière du vendredi suivie par des milliers sinon des millions de pratiquants, devra se faire désormais chez soi en individuel.
Le 24 janvier dernier, le gouvernement marocain avait commencé par instaurer des contrôles sanitaires aux ports et aéroports internationaux, avant d’annuler les grands évènements populaires, notamment sportifs.
Puis il a procédé à une campagne sanitaire d’envergure appelant la population à éviter les regroupements, à se distancier et à se laver les mains. Le tout, avant de lancer parallèlement un numéro de veille (0801004747) et de fermer ses frontières -mi-mars- aux pays européens notamment, mais aussi à l’Algérie, l’Iran, la Chine et bien d’autres.
Partout au Maroc, cette récente fatwa édictée par le Conseil des Oulémas, haute autorité ayant le monopole des consultations religieuses, a pu voir le jour à la demande du Roi Mohammed VI, qui a le titre de « Commandeur des croyants ».
Cette décision vient s’ajouter aux mesures drastiques de confinement destinées à endiguer la pandémie du coronavirus Covid-19 dans un pays qui enregistre plus d’une centaine de cas dont 3 morts déclarés et un nombre incalculable de potentiels contaminés.