Tous les États membres de l’UE devraient reconnaître l’État palestinien de manière coordonnée et sans délai, a déclaré lundi 15 avril le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, estimant qu’il s’agit de la meilleure façon de mettre fin au conflit et d’empêcher que la guerre ne s’étende à toute la région.
Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a convoqué mardi tous les ministres des Affaires étrangères de l’UE pour tenter d’adopter une position européenne commune sur la crise. La Bulgarie, Chypre, la République tchèque, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Suède sont les neuf États membres de l’UE qui reconnaissent à ce jour l’État palestinien.
Il y a quelques jours, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé que l’Espagne pourrait reconnaître unilatéralement l’État palestinien cet été et s’est dit convaincu que d’autres États membres de l’UE feraient de même. L’Irlande, Malte et la Slovénie ont également annoncé le 22 mars qu’elles étaient prêtes à reconnaître l’État palestinien, « seul moyen de parvenir à la paix et à la sécurité » dans cette région déchirée par la guerre.
« Nous savons tous quelle est la solution : la solution à deux États [Israël et Palestine] », a insisté le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.