À Tokyo, des rassemblements qui demandent la fin des bombardements à Gaza s’organisent quotidiennement. Les manifestants réclament que le gouvernement sorte de sa neutralité sur le conflit israélo-palestinien et qu’il demande un cessez-le-feu à Gaza.
Tokyo. « Le Japon ne s’exprime pas sur la question des bombardements à Gaza », s’indigne Kôji Sugihara, responsable du collectif Najat qui organise les rassemblements se tenant devant la Diète, le parlement nippon. Sur son tee-shirt vert est inscrit « Free Palestine ». « Pour protéger ses partenariats économiques, le gouvernement japonais est prêt à fermer les yeux sur le génocide, poursuit-il. J’ai honte de mon pays. » Il ajoute : « Notre voix peut sembler modeste comparée à celle des dizaines de milliers de personnes qui manifestent à Paris ou à Londres, mais elle a le mérite d’exister. C’est à nous de critiquer ce que le gouvernement japonais ne fait pas, c’est à nous que revient le devoir d’exiger le cessez-le-feu à Gaza ».