Emmanuel Macron et le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, n’en démordent pas, malgré les circonstances particulières de cette année scolaire 2020-2021. Ils s’accrochent au déjà fameux « Grand oral », « fleuron » de la réforme du Bac, malgré les alertes des enseignant-e-s qui estiment ne pas pouvoir préparer leurs élèves dans des conditions acceptables. Rien d’étonnant donc à voir les rassemblements et occupations de lycées s’organiser depuis le lundi 3 mai, date de la rentrée. Notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur où dès lundi à Carpentras (Vaucluse) et Gardanne (Bouches-du-Rhône), des occupations de lycées ont débuté. Et la pancarte proclamant, « Bac 2021, on n’est pas des cobayes » résumait la situation. Mardi 5 mai, le lycée Victor Hugo à Marseille a emboité le pas et le mouvement pourrait s’étendre à d’autres établissements au fil de la semaine. L’Union nationale lycéenne (UNL) réclame un Bac validé par le contrôle continu pour l’ensemble des filières (générale, technologique et professionnelle).