« Notre revendication et ce qui est discuté dans les AG, c’est le départ d’Emmanuel Macron, la fin de sa politique », affirme sur franceinfo Éloïse Lefebvre-Milon, co-secrétaire générale de l’Union étudiante, à la veille de la mobilisation « Bloquons tout » du 10 septembre.
L’Union étudiante, fédération de syndicats étudiants locaux, estime que la politique du chef de l’État « a déjà été condamnée par les urnes l’année dernière, mais aussi par les mobilisations de ces dernières années ». Éloïse Lefebvre-Milon constate qu’Emmanuel Macron « ne bouge pas de son palais de l’Élysée » alors que « c’est quelque chose qu’on a envie de voir changer avec cette date du 10 septembre ».
Avec la mobilisation « Bloquons tout », la représentante de l’Union étudiante entend mettre en lumière notamment « la question de la revalorisation des bourses », ou encore la manière de « sortir de cette précarisation qui est organisée par Macron depuis huit ans ». « Être étudiant dans la France de Macron en 2025, c’est un véritable parcours du combattant », dénonce Éloïse Lefebvre-Milon, ciblant « Parcoursup, Mon master, qui trient, qui sélectionnent les étudiants à l’entrée d’une université », ou encore « la galère pour trouver un logement » et « les frais d’inscription » pour entrer dans l’enseignement supérieur.
Dans le même temps, « le montant des bourses n’a toujours pas bougé », déplore la cosecrétaire générale de l’Union étudiante, « et la réforme des bourses, pourtant promise depuis 2022 par Emmanuel Macron, n’est toujours pas sur la table ».
« Les gens ne sont pas dupes », ajoute Éloïse Lefebvre-Milon : « Il ne s’agit pas de voir le Premier ministre tomber, mais de bien voir tomber sa politique [celle d’Emmanuel Macron], parce qu’on ne se contentera pas d’avoir un nouveau visage et la même politique ».
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