L’enjeu des législatives est énorme pour les partis. Pas seulement pour leur place dans l’hémicycle, mais aussi pour leur trésorerie. En effet, un député “rapporte” à son parti 37 400 euros par an, comme un sénateur. Un groupe de 20 députés permet à un mouvement de percevoir 3,7 millions d’euros sur l’ensemble du quinquennat.
Par ailleurs, s’ils obtiennent au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions au premier tour, les partis reçoivent 1,64 euro par voix et par an. Avec environ 2,5 millions de voix aux dernières législatives, La France insoumise a pu compter sur une dotation de 20,5 millions d’euros de 2017 à 2022.
« La loi est conçue pour que le financement soit à l’image du poids politique des partis », défend le politologue Bernard Dolez à France 3. « Ces dotations sont essentielles pour les partis en dynamique mais aussi pour ceux qui jouent leur survie, comme le PS et LR », renchérit le Directeur d’études chez Ipsos France, Mathieu Gallard, sur Franceinfo.