Le 22 mars, journée internationale contre le racisme et le fascisme, marque un temps fort de ces luttes, qui refusent la peur et l’impuissance. À l’heure où le racisme et fascisme s’immiscent dans l’espace privé et public, il importe plus que jamais de rester lucide.

« Le régime naissant ne peut permettre que le fascisme soit uniquement associé à la répression et à la violence. La violence doit demeurer ce quelle est en allant vers l’extérieur,  elle doit s’évaporer sur les places publiques, dans les stades, dans les colonies de vacances, elle doit résonner dans les haut-parleurs, impressionner dans les parades, s’insinuer dans les rêves nocturnes, s’asseoir aux tables dominicales, parler par images et par symbole ; le pouvoir doit quitter les palais du pouvoir et se déverser dehors, dans le monde impuissant. Dans cette époque de fous, soit le pouvoir est tout, soit il n’est rien.»
Extrait de M, l’homme de la providence, Antonio Scurati, Les Arènes éditions, 2020.

Aujourd’hui, des manifestations auront lieu dans le monde entier : « Il y a des moments dans l’histoire où il faut se lever et faire entendre sa voix, et nous sommes dans un tel moment. La situation est grave et urgente, mais nous sommes la majorité; nous pouvons gagner. ¡ No Pasarán! », exhorte l’appel lancé en France par la Marche des Solidarités, les Collectifs de Sans-papiers et les Collectifs de mineur^.e^.s isolé^.e^.s en lutte.

Lieux et départs des marches Dans plus de 100 villes, c’est l’heure de la riposte !