« Le plan de Trump pour Gaza et les Palestiniens est désormais clairement exposé et coïncide avec celui de l’extrême droite israélienne, soutenue par les droites françaises (au sens large du terme) qui tentent d’en interdire la critique : une grande déportation des survivants et l’installation d’une French Riviera à Gaza, sur cet immense charnier provoqué par les bombes israéliennes et américaines », peut-on lire dans CinéMutins, la dernière lettre d’info de la coopérative des Mutins de Pangée qui produit et diffuse notamment une série très riche de films documentaires palestiniens.
Les effets de la guerre de l’information réduisent considérablement les possibilités de débattre et de s’informer sur la situation du peuple palestinien et de penser son avenir.* Tandis que le cinéma de Ganges ne programme aucun des quatre films palestiniens figurant dans la liste des films du festival Best of Doc — qui aura lieu en mars — pour des raisons politiques. Lundi 10 février, le cinéma le Palace au Vigan propose une soirée Voir la Palestine avec au programme le film Foragers 1 de la réalisatrice plasticienne palestinienne Jumana Manna, principalement autrice de film et de sculpture.
* Pour en savoir plus : écoutez notre émission en podcast coproduite avec Radio Escapade : Gaza ici et là-bas.
Notes:
- Foragers : sur le plateau du Golan, en Galilée et à Jérusalem, ramasser du za’atar (thym) et l’akkoub (artichaut) est passible de lourdes amendes. Entremêlant documentaire et fiction, les mains dans le parfum du za’atar ou les piquants de l’akkoub, Foragers décrit l’impact dramatique des lois israéliennes de protection de la nature sur les traditions immémoriales de la culture palestinienne et sur les cueilleuses et cueilleurs de plantes sauvages.