Jean-Marie DINH
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http://jmdinh.net/Après des études de lettres modernes, l’auteur a commencé ses activités professionnelles dans un institut de sondage parisien et s’est tourné rapidement vers la presse écrite : journaliste au Nouveau Méridional il a collaboré avec plusieurs journaux dont le quotidien La Marseillaise. Il a dirigé l’édition de différentes revues et a collaboré à l’écriture de réalisations audiovisuelles. Ancien Directeur de La Maison de l’Asie à Montpellier et très attentif à l’écoute du monde, il a participé à de nombreux programmes interculturels et pédagogiques notamment à Pékin. Il est l’auteur d’un dossier sur la cité impériale de Hué pour l’UNESCO ainsi que d’une étude sur l’enseignement supérieur au Vietnam. Il travaille actuellement au lancement du média citoyen interrégional altermidi.
ses articles les plus récents
La librairie-bibliothèque Scrupule en danger
Depuis le 1er mars, suite à un arrêté de mise en sécurité d'urgence placardé sur la porte d’entrée du Rez-de-Chaussée de la librairie par la Métropole de Montpellier, Scrupule est fermée jusqu'à nouvel ordre. Heureusement l'espoir luit encore.
L’abstention, les votes blancs et nuls sur la 1ère marche du podium
Plus d'un français sur quatre s'est abstenu au premier tour des élections présidentielles 2022. Pour la classe politique, le niveau préoccupant de l'abstention aurait pu être l'un des premiers enseignements à tirer dimanche.
Un café avec Gilles Perret au Vigan
Rencontre avec le réalisateur Gilles Perret à l'occasion du festival qui lui été dédié ce week-end au Vigan. Les films programmés suivis de débats ont captivé le public local venu nombreux. Parmi les documentaires, Debout les femmes ! — un road-movie social dans lequel on suit un duo improbable composé des députés François Ruffin (LFI) et Bruno Bonnell (LREM) allant à la rencontre d’auxiliaires de vie sociale au cours d'une mission parlementaire —, est actuellement sur les écrans.
« La Beauté du geste » : quelle relation entre le théâtre et l’État ?
Les termes “beauté” et “geste” eux-mêmes prolongent une interrogation artistique qui traverse la nuit des temps. On pourra y voir ici la beauté de ne pas se rassurer en continuant à faire du théâtre inconsistant et à le livrer au hasard de la vie, ou à le façonner conformément aux attentes d’un public. La beauté d’une pièce dont le travail débute dans un pays en état d’urgence, la France de 2015. Mais quelle beauté ? Celle de « cette conscience qui fait de nous des lâches », fait dire Shakespeare par la bouche d’Hamlet. Celle d’une conscience de la nécessité, « d’un réexamen du rapport entre le théâtre et l’État dans un siècle détraqué », indiquent Olivier Saccomano et Nathalie Garraud. Un geste, quel geste dans ce grand sommeil ? Le coup de matraque d’un gardien de la paix, le retournement d’un enfant dans son lit qui perturbe la constante apparence des choses…