Brigitte Challande

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Brigitte Challande est au départ infirmière de secteur psychiatrique, puis psychologue clinicienne et enfin administratrice culturelle, mais surtout activiste ; tout un parcours professionnel où elle n’a cessé de s’insérer dans les fissures et les failles de l’institution pour la malmener et tenter de la transformer. Longtemps à l’hôpital de la Colombière où elle a créé l’association « Les Murs d’ Aurelle» lieu de pratiques artistiques où plus de 200 artistes sont intervenus pendant plus de 20 ans. Puis dans des missions politiques en Cisjordanie et à Gaza en Palestine. Parallèlement elle a mis en acte sa réflexion dans des pratiques et l’écriture d’ouvrages collectifs. Plusieurs Actes de colloque questionnant l’art et la folie ( Art à bord / Personne Autre/ Autre Abord / Personne d’Art et les Rencontres de l’Expérience Sensible aux éditions du Champ Social) « Gens de Gaza » aux éditions Riveneuve. Sa rencontre avec la presse indépendante lui a permis d’écrire pour le Poing et maintenant pour Altermidi.
ses articles les plus récents
Comment vivre avec la malnutrition et la famine ?
Nous sommes ici pour parler de ce qui nous fait le plus mal, de ce que nous ne disons jamais… de la faim.”
Une mère : “Une nuit très froide, nous n’avions qu’un demi-pain. Je l’ai partagé en quatre, et j’ai pris… l’air.”
Une autre femme “Mon fils m’a demandé : ‘Maman, il y a du pain ?’ Je lui ai dit : dors, mon chéri, tu verras le pain dans tes rêves.” réalité quotidienne implacable.
Quand les peuples parlent… la vérité éclate
Israël s’est longtemps appuyée sur le soutien de certains gouvernements occidentaux, qui lui ont fourni une couverture politique et militaire, ignorant délibérément les droits de l’homme et le droit international. Mais ces gouvernements ne représentent pas leurs peuples, qui sont descendus massivement dans les rues à travers le monde pour exprimer leur rejet de l’agression et leur solidarité avec les Palestiniens.
La révolution des affamés de Gaza
La politique de famine se poursuit, comme un couteau lent que l'on enfonce sans pitié dans le corps de Gaza. Les points de passage sont fermés, les magasins sont vides et même ceux qui ont un peu d'argent ne trouvent plus rien à acheter.
Les blessures et les douleurs de Gaza 2
J’écris pour porter leurs histoires, pour qu’elles ne soient pas oubliées, pour qu’elles ne disparaissent pas, pour que le monde sache qu’ils étaient là… et qu’ils résistent toujours. Leurs voix ne me quittent pas, même dans mon sommeil. Leurs visages m’accompagnent dans mes rêves, et leurs cris me réveillent la nuit, alors je recommence à écrire.