Brigitte Challande
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Brigitte Challande est au départ infirmière de secteur psychiatrique, puis psychologue clinicienne et enfin administratrice culturelle, mais surtout activiste ; tout un parcours professionnel où elle n’a cessé de s’insérer dans les fissures et les failles de l’institution pour la malmener et tenter de la transformer. Longtemps à l’hôpital de la Colombière où elle a créé l’association « Les Murs d’ Aurelle» lieu de pratiques artistiques où plus de 200 artistes sont intervenus pendant plus de 20 ans. Puis dans des missions politiques en Cisjordanie et à Gaza en Palestine. Parallèlement elle a mis en acte sa réflexion dans des pratiques et l’écriture d’ouvrages collectifs. Plusieurs Actes de colloque questionnant l’art et la folie ( Art à bord / Personne Autre/ Autre Abord / Personne d’Art et les Rencontres de l’Expérience Sensible aux éditions du Champ Social) « Gens de Gaza » aux éditions Riveneuve. Sa rencontre avec la presse indépendante lui a permis d’écrire pour le Poing et maintenant pour Altermidi.
ses articles les plus récents
Être Solidaire de la Palestine n’est pas un crime, c’est un devoir !
Que se passe-t-il en France du côté de la solidarité avec la Palestine pendant qu’à Gaza la suite du plan de paix de Trump est impossible à mettre en œuvre tant il se heurte à un mur d’obstacles politiques et pratiques, dont le plus épineux est la question du déploiement d’une force internationale capable d’assurer la sécurité sans devenir un instrument au service d’un camp contre un autre.
À Gaza tant qu’un enfant tient un crayon il y a de l’espoir !
Depuis l’annonce du cessez le feu les avertissements se multiplient quant à l’effondrement imminent de celui ci en raison des violations israéliennes continues. Mais malgré le génocide, malgré la famine, malgré la continuité d’une atmosphère de terreur et de pression psychologique envers la population de Gaza, l'éducation des enfants reste une préoccupation majeure !
Le plan de paix à Gaza, un nouveau plan de partition ?
"Le paysage, à la fois militaire et politique, révèle jour après jour des fils entremêlés d’un plan caché qui semble dépasser le simple cessez-le-feu pour viser à redessiner la géographie même du conflit et les frontières de Gaza. Quelque chose se trame silencieusement sur le terrain, une opération de démarcation du territoire par des marques jaunes éclatantes, des lignes qui dessinent l’avenir de Gaza comme le chirurgien trace d’une main tremblante la cicatrice sur un corps blessé."
Rentrer chez soi, à Gaza ou en Israël – L’inégalité des vies
La première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été respectée. Vingt otages israéliens vivants et quatre corps ont été rapatriés lundi 13 octobre de la bande de Gaza vers Israël. En échange, 1968 prisonniers palestiniens ont été libérés, dont au moins 154 ont été forcés à l’exil. Israël aura bombardé Gaza jusqu’à la dernière minute, maintenant ce ne sont plus des bombardements, juste des tirs ciblés !


