Dix ans que Montpellier vibre autrement. Avec Dernier Cri, la techno sort du club pour devenir culture. Le festival montpelliérain bouscule les clichés sur la techno. Porté par une équipe passionnée, il transforme la ville en laboratoire sonore et visuel où émergents et légendes se croisent. Une édition anniversaire qui prouve que la culture électronique peut rimer avec exigence et partage.
À l’heure où la culture techno est trop souvent réduite à sa seule dimension festive ou commerciale, le festival montpelliérain Dernier Cri s’impose, depuis dix ans, comme un contre-exemple vibrant. Né en 2015, cet événement unique en son genre défend une vision exigeante, curieuse et profondément culturelle des musiques électroniques. Bien plus qu’une succession de soirées, Dernier Cri est une expérience de connaissance, de découverte et de transmission.
Une autre idée de la techno
À travers une programmation d’une rare richesse – conférences, masterclass, expositions, projections, concerts et performances – le festival explore toutes les facettes de la culture techno. Loin d’être un simple produit de consommation, cette dernière se révèle ici comme un véritable champ de recherche artistique et social. Avec Pascal Maurin aux manettes de la programmation, un fin connaisseur du genre tisse des liens entre générations et esthétiques : entre figures mythiques et talents émergents, le dialogue est constant. C’est ce regard expert et passionné qui donne à Dernier Cri sa cohérence et sa profondeur.
Un festival ancré dans la ville
Au fil des années, Dernier Cri a su fédérer une multitude de lieux et de partenaires à Montpellier, du MO.CO Panacée à la Halle Tropisme, du Rockstore au Jam, du Diagonal à l’Antirouille et au Dieze Warehouse. Dix ans de collaborations, dix ans de complicités artistiques qui font aujourd’hui du festival un véritable moteur culturel pour la ville.
Cette capacité à irriguer le territoire témoigne d’une conviction : la culture techno n’est pas un monde à part, mais un langage qui relie les disciplines, les publics et les espaces.

Des artistes « dernier cri » et des légendes vivantes
Pour cette édition anniversaire, qui se tient du 27 octobre au 9 novembre, le festival continue d’associer figures montantes et icônes respectées. On y croisera la DJ berlinoise Supergloss, entre techno, acid et trance, ou encore le trio toulousain Ultragama, invité à transformer les DJ sets en véritables performances live. Et parce que la mémoire compte autant que l’avenir, Laurent Garnier – figure majeure et respectée de la scène mondiale – sera à l’honneur le 2 novembre à la Halle Tropisme.
Un accès libre à la curiosité
Fidèle à son esprit d’ouverture, Dernier Cri permet un accès libre à la quasi-totalité de ses événements : expositions, conférences et soirées sont gratuits, à l’exception du concert de Laurent Garnier et de la soirée du Rockstore. Un choix fort, qui traduit la volonté du festival de rendre la culture techno accessible à tous, sans barrière ni préjugé.
Dix ans d’exploration, et toujours en mouvement
En dix ans, Dernier Cri n’a jamais cessé d’élargir les horizons. Son approche transversale, entre musique, arts visuels et pensée critique, a permis à Montpellier de se distinguer sur la carte des grandes villes culturelles européennes. Plus qu’un anniversaire, cette édition est une invitation à continuer d’apprendre, de chercher, de se laisser surprendre. Car ici, la fête n’est jamais vide de sens : elle est une forme d’intelligence collective, un espace d’écoute et de création.
Dix ans, dix jours, et tout à vivre vite !
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