À l’occasion de l’Assemblée générale de l’Association des Maires de France 31, en présence de la secrétaire d’État à la Ruralité, Dominique Faure, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne réaffirme son soutien aux communes : « Le Département est et restera le premier partenaire des communes ».
Samedi 1er octobre, se tenait l’Assemblée générale de l’Association des maires de Haute-Garonne à Muret, en présence de Jacques Oberti, président de l’Association des Maires de France 31, André Mandement, maire de Muret, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, Georges Méric, président du Conseil départemental, Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région, Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne et Dominique Faure, l’ex-maire de Saint-Orens nommée secrétaire d’État à la Ruralité au début du mois de juillet.
Les élus communaux et intercommunaux et la nouvelle équipe des services de l’État ont échangé, sur un mode courtois mais franc, autour de préoccupations fortes, qu’elles soient nationales ou plus spécifiquement haut-garonnaises.
Des services publiques indispensables aux zones rurales
En poste depuis trois mois seulement, la ministre s’est montrée à l’écoute des doléances remontées du terrain. Elle aura fort à faire face aux contraintes et aux incertitudes qui pèsent sur les élus locaux. Avec la suppression de la taxe d’habitation, la fonte des services publics, la flambée du coût de l’énergie, les maires voient leurs budgets de fonctionnement exploser. Ils s’inquiètent de ne pouvoir assurer leurs missions de services publics et de proximité. Parmi les nombreuses préoccupations se détache la multiplication des déserts médicaux et les difficultés d’accès aux services d’urgence.
« Nos bassins de vie sont confrontés à des crises sociale, écologique et démocratique durables. Des mutations profondes bousculent nos prévisions, alimentent les craintes pour l’avenir et confortent les populismes. Face à ces inquiétudes, le Conseil départemental est plus que jamais l’échelon territorial pertinent pour garantir une réelle solidarité territoriale, entre des métropoles très attractives et les grandes Régions. Il est et restera le premier partenaire des communes, pour vous aider à investir, développer vos territoires et réduire les inégalités », a déclaré le président du Conseil départemental, Georges Méric, à cette occasion.
L’action résolue du Département
À travers les contrats de territoire, le Département soutient financièrement la création d’équipements publics de proximité dans toute la Haute-Garonne. D’ici 2028, il devrait investir 1,5 milliard d’euros dans le cadre de son plan de développement, afin d’assurer un équilibre entre la métropole toulousaine et les territoires ruraux et de montagne.
Les 90 points d’accueil des Maisons des solidarités et le réseau des 40 Maisons départementales de proximité qui vont être déployées à terme témoignent d’une volonté de mailler le territoire. « Depuis 2015, le Département a mis en place une stratégie de proximité territoriale qui a fait ses preuves, basée sur la coopération et l’investissement, au bénéfice de tous les territoires. De nombreux outils innovants de solidarité territoriale, avec les contrats de territoire et le soutien en ingénierie, favorisent le maintien d’un service public de qualité et l’attractivité de tous les bassins de vie », a souligné Georges Méric.
De nouveaux défis
« Face aux nouveaux défis climatiques, le Département est la collectivité pilote sur la gestion de la ressource en eau, à travers le projet de territoire Garon’Amont1. Fin 2022, une grande concertation sera lancée avec tous les élus du territoire pour étudier le classement de nouvelles zones humides, la création de retenues d’eau et la sécurisation du réseau d’eau potable.
Ces dossiers impliquent des processus de planification sur le moyen et long terme. Ils appellent les acteurs politiques à travailler ensemble pour mener des actions performantes et cohérentes.
Notes:
- Le projet de territoire Garonne Amont est porté par le Conseil départemental de la Haute-Garonne et ses partenaires : l’État, la Région Occitanie, les départements de l’Ariège, du Gers et des Hautes-Pyrénées, et l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Il consiste en un programme d’actions qui a été établi suite à une phase de dialogue citoyen et de concertation, et qui a défini des modalités de gestion durable de la ressource en eau.