A la suite de cette faille et ayant constaté une grande inactivité des utilisateurs, le géant de l’internet a décidé de fermer pour les particuliers ce réseau social auquel sont automatiquement inscrites les personnes possédant une adresse gmail.
Après Facebook (et d’autres), Google a indiqué lundi avoir découvert et colmaté «immédiatement» en mars une faille dans son réseau social Google+ ayant exposé des données personnelles d’un demi-million de comptes. À la suite de cette faille et ayant constaté une grande inactivité des utilisateurs, le géant de l’internet a décidé de fermer pour les particuliers ce réseau social auquel sont automatiquement inscrites les personnes possédant une adresse gmail.
Le nom des propriétaires de 500 000 comptes, leur adresse électronique, leur profession, leur sexe et leur âge sont les principales données ayant été exposées, assure Google sur son site. Des données postées par les utilisateurs comme des messages, des informations sur le compte Google, des numéros de téléphone n’ont pu être vues ni consultées, ajoute le groupe de Mountain View (Californie), avançant toutefois qu’il ne pouvait identifier avec certitude les utilisateurs touchés par la faille, ni leur localisation.
438 applications concernées
Outre le demi-million de comptes, jusqu’à 438 applications sont également concernées par cette faille mise au jour lors d’un audit interne. Google affirme que les développeurs d’applications n’étaient pas au courant de la faille et ne se seraient donc pas servis des données exposées : «Nous n’avons pas trouvé de preuve montrant que les données ont été employées de façon inappropriée».
Google+, qui revendique des millions d’utilisateurs, est principalement utilisé par des professionnels s’intéressant à des sujets bien spécifiques et pouvant consulter les mises à jour de leurs contacts via des «cercles». Ces derniers sont en fait des groupes de contacts créés par l’utilisateur selon les critères de son choix: intérêts, catégories de clients, relations, etc et au sein desquels il est possible de décider du contenu qui sera partagé.
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Voir aussi : Il faut prendre la Bastille du numérique,