vendredi 18 avril 2025
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Trois députés socialistes des Pyrénées-Atlantiques écrivent à François Bayrou pour lui demander de « dire la vérité »

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« Vous avez affirmé devant la représentation nationale n’avoir jamais été mis au courant de ces violences (…), pour autant, notre trouble reste total », écrivent Colette Capdevielle, Peio Dufau et Iñaki Echaniz dans leur lettre ouverte au Premier ministre.

« Nous sommes élus dans le même département que vous. Nous devons la vérité à toutes les victimes ainsi qu’à leurs familles », poursuivent-ils. En avril 1996, une plainte avait déjà dénoncé les violences physiques d’un surveillant au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram, sur un enfant de la classe d’un de ses fils, condamné par la suite. « Saviez-vous qu’un adolescent de 14 ans en classe avec l’un de vos fils avait eu le tympan détruit à en devenir sourd ? », questionnent les élus socialistes. Ce dernier a démenti avoir été informé de violences sexuelles à Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Mais alors que le Premier ministre persiste à dire qu’il ignorait les accusations de violences physiques et sexuelles qui pesaient à la fin des années 1990 sur Notre-Dame-de-Bétharram, un témoin central vient plomber sa défense : Le juge d’instruction de l’époque confirme à Mediapart avoir rencontré l’élu et lui avoir tout dit des viols mis au jour par son enquête.