Avec une participation de près de 86%, soit environ 5 points de plus qu’il y a deux ans, les quelque 180 000 électeurs de l’archipel se sont massivement déplacés pour répondre à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »
Les résultats de ce deuxième référendum confirment la géographie électorale très marquée de la Nouvelle-Calédonie. Ils valident une nouvelle victoire du « non » mais un écart qui se resserre. Pour le deuxième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dimanche 4 octobre, le « non » a obtenu 53,26% des suffrages (contre 56,67% en 2018) et le « oui » a récolté 46,74% des voix.
La victoire du « non » ne met pas fin au processus tel que prévu par l’accord de Nouméa en 1998. Six mois après le deuxième référendum, il suffit qu’un tiers du Congrès calédonien demande un troisième référendum pour que celui-ci soit organisé. Il doit alors se tenir dans les deux ans.