lundi 23 septembre 2024
-- Promotion Club Partenaires --
Promo-Partenaires-Altermidi-CIMM

Une étude de l’Unapei enquête sur le quotidien des parents d’enfants handicapés

0

D’après une étude publiée ce lundi par l’Unapei (Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés), 43 % des parents d’enfants en situation de handicap assurent se sentir heureux alors que dans la population générale, c’est le cas de 68 % des parents interrogés.

« Un constat alarmant », estime l’Unapei : ce mouvement associatif qui réunit près de 900 000 personnes handicapées, leurs proches et des bénévoles publie lundi 2 octobre une étude menée en partenariat avec Planète Publique, auprès de 3 940 parents de personnes en situation de handicap (troubles du neurodéveloppement, polyhandicap ou handicap psychique, tous âges confondus). Il en ressort que ces parents et aidants sont une majorité à appréhender l’avenir pour leur enfant, à ne pas se sentir heureux dans leur vie ou à se sentir seuls. Dans cette étude, on apprend que 74 % des parents interrogés ont le sentiment de ne pas être libres de choisir comment vivre leur vie. Deux parents d’enfants handicapés sur 10 (26 %) se sentent libres de choisir leur vie, contre sept parents sur 10 (71 %) dans la population générale.

La situation inflationniste n’a pas arrangé le quotidien : d’après l’Unapei, l’inflation a poussé 11 % des parents à renoncer à des déplacements pour l’accompagnement de leurs enfants. De même, 20 % des parents déclarent renoncer à des activités réalisées par leurs enfants. « La possibilité de partir en vacances est également remise en question par certains parents », estime Nadine Maudet, secrétaire générale de l’Unapei.

41 % des parents d’enfants handicapés travaillent à temps partiel, « souvent par manque de solution pour une prise en charge de leur proche », note l’étude. 59 % des répondants estiment qu’avoir plus de solutions d’accompagnement leur permettrait de disposer de plus de temps pour eux. 57 % de ces parents disent se sentir seuls face à ce qu’ils vivent.