Cette solution ne remettait pas en cause l’offre existante, déposée par la CDQ, et les accords déjà entérinés. Au contraire, elle ouvrait la possibilité, avec un engagement sur la durée, de renforcer l’activité et de conforter les emplois de la plate-forme de Bobigny et du siège, les plus gros éditeurs de presse magazine se déclarant prêts à confier leurs titres à Presstalis. Pour la SAD, la CDM s’engageait à proposer une offre de reprise dans le cadre d’un projet industriel et social.
Certes, plusieurs points restaient à régler pour finaliser le dossier, mais, de notre point de vue, la proposition de la CDM autorisait la poursuite des discussions sur de nouvelles bases dans la perspective d’un règlement global. Dans ce cadre, le SGLCE-CGT avait accepté que la gestion des flux financiers relève du choix des éditeurs.
Par sa décision, le tribunal de commerce de Paris ravive les tensions déjà fortes. D’ores et déjà, notre syndicat engage une action juridique en appel pour contester cette décision.
Le syndicat soutient et apporte toute sa solidarité aux salariés des SAD en lutte depuis mardi. Une collecte au profit de nos camarades est ouverte.
Dans ce contexte d’urgence absolue, notre syndicat réaffirme son exigence d’une table ronde réunissant très rapidement tous les acteurs du dossier, a minima : le SGLCE-CGT, la CDM, la CDQ, le CIRI, Presstalis, sous l’égide de la mandataire.
Voir aussi : L’enjeu du pluralisme de la presse en France !,